[4378-44??] Guerre Civile Bavandaroise

Les premières années de la guerre civile sont les plus violentes. Jouissant d'un large apport de renforts et de volontaires, les ligues Démocrates Bavannoises se soulèvent pour tenter de conduire une Révolution dans la capitale de la planète. Hélas, elles sont balayées dès les premières semaines de combat par les troupes de la Révolution, qui les chassent hors des faubourgs principaux de la ville. Contrainte de battre en retraite, et en permanence chassées au devant de l'armée Stakhanoviste vers les régions désertiques et non colonisées de la planète, la retraite des troupes Démocrates se transforme en débâcle.

Mais pendant que cette opération se déroule, la capitale est laissée sans défense. Et un collectif d'industriels Bavandarois réfugiés sur Procopia a levé d'importants fonds pour tenter de reconquérir la planète par l'Emploi d'une task Force de Mercenaires. De nombreux Warlords et pirates ont ainsi prêtés quelques poignées d'hommes à ces riches capitalistes motivés, et Ellis Star Hydroleum a mit une division entière de ses meilleures troupes gratuitement à leur disposition. Le débarquement de ces renforts dans la capitale Bavandaroise cause la chute de cette dernière sans le moindre combat.

Lentement, mais surement, les mercenaires procèdent alors à la reconquête de la planète. C'était cependant sans compter l'action des Démocrates, qui profitent du fait que les troupes Stakhanovistes font volte face, pour multiplier les embuscades et les arrestations ...

A la fin de la première année de guerre, Bavandar est majoritairement sous contrôle Capitaliste, tandis que les démocrates ont établit d'importants maquis dans les secteurs non colonisés de la planète. Enfin, les Communistes ne contrôlent plus vraiment de territoires, mais disposent toujours de la plus puissante force armée présente sur la planète ...

Il ne faut jamais prendre pour acquise une victoire. Hélas, les Mercenaires, relativement sûr d'eux, relâchent leur attention. Ils procèdent d'avantage au pillage de la planète tandis que les riches industriels qui les ont engagés s'installent à Bavannia, la plus grand ville de la planète, et y établissent leur capitale. Ils organisent alors des milices et des troupes paramilitaires, sachant que les mercenaires poseront, à terme, un sérieux problème.

Les Communistes n'ont cependant pas dit leur dernier mot. Ils profitent de l'hiver et du printemps pour consolider leurs positions et sécurisent de vastes espaces d'atterrissages pour que les transports galactiques de la flotte Stakhanoviste puissent débarquer renforts, hommes, matériel et munitions. Ainsi, ce matériel débarque-t-il rapidement sur la planète, venant compléter les ressources à disposition des communistes. Désormais mieux équipées que les troupes Mercenaires, les troupes communistes déclenchent leur assaut contre les Capitalistes. Le Rouleaux compresseur Stakhanoviste balaye tout sur son passage, et en Novembre, les quartiers d'hiver Stakhanovistes sont à trente-sept kilomètres de Bavannia.

L'Hiver de cette rude planète est consacré exclusivement à des tractations d'alliance et d'amitié entre les Démocrates et les Capitalistes, qui essayent de s'allier contre les Communistes. Mais les conditions de l'Alliance proposés par les Démocrates sont tout à fait inacceptables pour les Capitalistes. Leurs forces militaires sont, en effet, plus nombreuses que les forces Démocrates, et même s'ils sont en mauvaise posture, ils refusent de considérer cette dernière comme un Etat de fait entrant en ligne de compte dans les négociations, ce que font les Démocrates.

Cela entraîne l’échec des négociations d'Alliance. Les Démocrates ne bougeront pas cette année, et consacreront leur temps et leurs ressources à renforcer leurs maquis dans les territoires les plus éloignés de la planète.

Le quinze mars, à 04h00 du matin, la bataille de Bavannia commence. Les stakhanovistes ont encerclés la capitale, et la bombardent lourdement avec leurs pièces d'artillerie. Ils tentent plusieurs percées dans les faubourgs de la ville, mais sans succès. L'affrontement dure. En Mai, les Communistes ne sont toujours pas parvenus à pénétrer les faubourgs de Bavannia. En Aout, ils ont à peine franchit la première Rocade périphérique. Ce n'est qu'en Novembre, le vingt-sept à six heures, pour être précis, que la troisième division de Marines de l'Armée Populaire entre dans la Mairie de Bavannia, l'état Major des Armées Capitalistes de Bavandar.

La chute de Bavannia est véritablement un coup dur pour les capitalistes. Beaucoup de leurs forces mercenaires, à l'exception des troupes d'Ellis Star Hydroleum, refusent désormais d'obéir à leurs ordres, et se comportent en bandits de grands chemin, saccageant et pillant la planète. Les Démocrates jouissent à présent de solides positions défensives dans le maquis, et les Communistes sont de nouveaux en mesure de prendre le contrôle de l'ensemble de l'Espace colonisé de Bavandar. Les Capitalistes, dont la première offensive à échouer, disposent néanmoins, encore, des troupes d'élite d'Ellis Star Hydroleum, et des troupes de paramilitaires alliés à eux. Ils tentent cependant également de quitter la zone colonisée, sachant parfaitement que cette dernière n'est plus contrôlable pour eux.

La guerre semble gagnée par les Communistes. De nouvelles forces débarquent à Bavannia et Norrois Point, renforçant la garnison de plusieurs milliers d'Hommes. Les Communistes réoccupent progressivement leur territoire, et rapidement, les mercenaires qui disposent encore d'un vaisseau font le choix de filer fissa avec leurs richesses plutôt que d'affronter une armée réorganisée, et bien équipée. Les autres, ceux qui n'ont pas cette chance, établissent des maquis ou des planques, et procèdent à des razzias dans l'espoir, justement, de se saisir d'un vaisseau pour se tirer de ce "cailloux".

Les forces Communistes parviennent ainsi à reprendre le contrôle théorique de la majorité de l'Espace colonisé. La plupart des grandes villes sont sous leur contrôle et jouissent de garnisons nombreuses et bien entraînées. Si les campagnes restent aux mains des brigands, assassins et mercenaires, ces derniers ont néanmoins nettement reculé, et pour beaucoup, c'est le calme plat.

Cependant, dans le camp démocrate, la situation est bien meilleure. En effet, depuis trois années maintenant qu'ils se cachent, les démocrates ont put sécuriser un territoire relativement vaste, et bien pourvu en médicaments et en vivres. Ils ont plusieurs camps, et la situation y est infiniment moins dangereuse pour les civils que les vastes campagnes désolées de l'espace colonisée. Beaucoup de gens partent, pour se placer sous la protection des milices Démocrates, ce qui affaiblit considérablement les communiste. La Force Armée Démocrate est désormais la seconde sur Bavandar, et si les Communistes sont toujours trop fort pour un affrontement direct, ils sont cependant trop faibles pour tenter de déloger les troupes libératrices. Les Communistes n'ont, visiblement, toujours pas gagné la guerre ...

Les Démocrates continuent de s'organiser. Ils lèvent des milices et se préparent à conduire une large offensive contre les territoires colonisés. Le 13 juin 4382, ils lancent l'appel du 13 juin, qui demande l'aide internationale. Des volontaires de tout les pays se joignent alors à eux pour soutenir leur lutte. Ils sont des milliers, partout dans la galaxie, à prendre la route de Bavandar, venant aussi bien des nations du Wormhole que d'ailleurs. Un Warlord répond même à leur appel : il s'agit de la Maison Anton-Solenberg, qui débarque une force conséquente de 130 000 Hommes sur Bavandar.

Pendant ce temps, les troupes Communistes sont décidées à en finir avec les Capitalistes, affaiblis, elles lancent une vaste offensive aérienne et terrestre contre les maquis tenus par les milices Paramilitaires, et infligent plusieurs revers sérieux aux armées du grand capital. Cependant, les troupes mercenaires d'Ellis Star tiennent le choc, et parviennent à stabiliser la ligne de front, permettant aux mercenaires de se regrouper et de s'organiser.

Sous la poussée des brigades internationales, qui rassemblent 40 000 hommes, et d'Anton-Solenberg, les Démocrates passent à l'offensive. Ils déclenchent une large attaque au Nord des territoires colonisées, et reprennent plusieurs grandes villes. Le revers Communiste est sévère, et l'offensive contre les capitalistes interrompue, pour se porter contre les Démocrates. Le front ne peut cependant pas être stabilisé ce mois-ci. Les Démocrates sont certes, très mal équipés (ils ont en moyenne, un fusil pour dix soldats), mais ils reprennent le contrôle de nombreuses villes, car ils sont très motivés.

En fin d'année, une aide inattendue renforce encore l'armée Démocrate : 50 000 Miliciens de l'Armée des Oubliés débarquent au cœur du territoire communiste, et s'allient à la Force Démocrate pour leur permettre de stabiliser le contrôle des deux tiers de la zone colonisée ...

L'Armée Communiste décroche tout le long de la ligne de front, permettant la reprise de contrôle de nombreux points sensibles pour les Démocrates. Les Stakhanovistes évacuent un grand nombre de leurs divisions les plus affaiblies, et laissent leurs troupes d'élites à Bavannia, avec pour objectif de tenir la ville jusqu'à l'année prochaine, le temps d'acheminer des renforts.

Les Démocrates renforcent alors la pression, en entourant la ville. Les médias de toute la galaxie annoncent déjà la fin de la guerre civile et la victoire Démocrate. Mais l'action de l'Armée des Oubliés, trop violente pour les opinions publiques internationales, provoque le décrochement du réseau démocrate de nombreuses associations de soutien extérieures au Wormhole. Ces dernières sont en effet profondément choqués par les images des fausses communes et des massacres de masse perpétré contre les membres du parti communiste sur Bavandar.

Quand aux Capitalistes, ils ont été forcés de rejoindre les rangs Démocrates, comprenant trop bien que les forces alliées allaient vite gagner la guerre. C'est la création du premier front uni, le 30 Octobre 4384, qui marque cette date historique.

Seconde Bataille de Bavannia. Les troupes d'élites du Parti Communiste tiennent pourtant bon, face à un ennemi quatre fois supérieur en nombre. Refusant d'abandonner leurs positions, elles combattent jusqu'au dernier, cernées, à cours de vivres et de munitions, elles refusent encore de hisser le drapeau blanc, et défendent les pâtés de maisons à coup de baïonnettes. Les pertes alliées sont nombreuses.

Dans les forces du Front Uni, les troupes d'Anton-Solenberg, les brigades internationales, et les Capitalistes choisissent de cesser l'attaque. Elles renforcent leurs positions autour de la ville, et établissent un réseau de canons sol-espace pour protéger leurs positions, et empêcher l'acheminement de renforts et de ravitaillement sur Bavandar. La flotte d'Anton-Solenberg (l'une des plus grande de la galaxie), prend position sur orbite pour empêcher tout renforts d'arriver.

Pendant ce temps, les milices Bavandaroises et l'Armée des Oubliés continuent leurs assauts, se sacrifiant par milliers pour gagner de maigres portions de terrain. Mais à la fin de l'année, Bavannia tient toujours.

Bataille orbitale sur Bavandar ! La guerre se déplace dans l'espace ! La huitième armée Stakhanoviste arrive en effet en renfort pour les troupes de Bavannia. Elle affronte les forces de la flotte d'Anton-Solenberg, et lui inflige de très sévères pertes au combat. Bientôt, les quelques frégates du Warlord se replient dans le système, ou elles établissent plusieurs bases arrières dans l'espoir de repousser l'invasion Stakhanoviste.

A terre, le renfort de la huitième armée donne une bulle d'air frais aux troupes de Bavannia, et malgré la présence de canons sol-espace, qui infligent de sévères pertes aux transports galactiques pendant le débarquement, les Démocrates doivent se rendre à l'évidence : il faut reculer.

Le siège de Bavannia est donc abandonné, notamment par l'Armée des Oubliés, les capitalistes, et les milices Bavandaroises, qui se replient sur des positions sécurisées préparées à l'avance. Seule Anton-Solenberg, mais aussi les Brigades Internationales, maintiennent leurs positions, et résistent au choc des troupes Communistes. La ligne de front, jusqu'à présent, tiens le choc. La huitième armée et l'Armée de Bavannia (les troupes d'élites Stakhanovistes se sont "autonommés" ainsi), ne parviennent pas à briser le front, mais le font reculer de plusieurs kilomètres.


Le Front Uni se lézarde. Les troupes d'Anton-Solenberg et les Brigades Internationales ont beau s'efforcé d'appeler à l'aide leurs alliés, aucun d'entre eux ne bouge, et pour Anton-Solenberg, c'est désormais une certitude : les Bavandarois espèrent combattre les Communistes affaiblis une fois que les brigades internationales et Anton-Solenberg auront été vaincus. Pour Anton-Solenberg, c'est inacceptable. Elle quitte le second front uni le 25 Avril, et de nombreuses forces des brigades internationales l'accompagnent en ce sens. Anton-Solenberg relâche la pression, et va s'établir avec ses forces à Norrois Point.

Le reste des brigades internationales (environ 3 divisions), n'a pas de commandement uni, et maintient donc son soutien aux Forces du Front Uni. Mais les hommes qui composent ces troupes commencent à comprendre qu'ils seront dévorés tout crus par l'Armée des Oubliés s'ils ne parlent pas d'une même voix. Ils nomment un porte-parole, et ce dernier commence à appuyer leurs revendications.

Pour le Front-Uni, l'offense est intolérable. Les étrangers ne doivent pas avoir le commandement d'une guerre de libération Bavannoise. L'Armée des Oubliés fait assassiner le porte-parole, et cela entraîne immédiatement la défection de ce qui restait des Brigades Internationales. Ces dernières se regroupent à Norrois Point, sous l'égide d'Anton-Solenberg.

Les Armées Communistes reprennent le contrôle de plusieurs villes, détruisent de nombreuses forces du Front Uni, et notamment ce qui restait des troupes Capitalistes. Seule une milice survie à cette agression : les croix de feu, d'obédience fasciste. Quand à l'Armée des Oubliés, son idéologie devient de plus en plus populaire parmi les forces Bavandaroises, et ces dernières abandonnent leurs revendications démocrates au profit de revendications Tiers-Mondistes, et extrèmistes. Elles doivent cependant à nouveau quitter la zone colonisée et se retirer dans les montagnes du Nord, dans leurs anciennes positions.

Les croix de feu, survivantes du massacres des capitalistes, sont, quand à elles, décidées à se venger. Elles procèdent à plusieurs actes de guerilla localisée sur les arrières de l'Armée Communiste, et établissent une certaine zone de contrôle au Sud de la zone colonisée. Là, elles se montrent relativement oppressantes vis à vis des campagnes, lèvent des impôts monstrueux, et encouragent les paysans à cultiver l'opium plutôt que le blé. Elles prennent également des otages et livrent une guerre sale.

Quand aux troupes d'Anton-Solenberg, et aux Brigades Internationales, elles ont choisit de se défendre comme elles peuvent, et considèrent désormais qu'elles n'ont plus rien à faire sur Bavandar. Leur objectif ? Partir. Tout simplement. Mais pour cela, il faut briser le blocus orbital Stakhanoviste, et la flotte d'Anton-Solenberg est insuffisante pour le permettre.

Les brigades internationales et les troupes du Warlord demandent alors un cessez-le-feu aux autorités communistes, pour négocier l'autorisation à leurs troupes de quitter Bavandar.

Onzième année de guerre. Les Communistes occupent à nouveau toute la zone colonisée, à l'exception de Norrois Point au Nord, ou les forces d'Anton-Solenberg, et l'Armée de Bavannia se regardent en chien de faïence, en attendant les conditions du traité, et au sud, ou les troupes des croix de feu, riches de l'argent de la drogue, continuent d'opposer une sévère résistance aux Communistes. Résistance qui absorbe nombre de leurs forces.

Quand à l'Armée des Oubliés, elle a, désormais, fusionner avec les milices Bavandaroises, et reprit le contrôle des anciens camps de réfugiés Bavannois. Pour se financer, elle a donc recours aux mêmes méthodes que les Forces des Croix de feu ... Les mafias commencent maintenant sérieusement à s'intéresser à Bavandar, devenue une plaque tournante de la production d'opium dans la galaxie ...

L'année 4388 est cependant surtout marquée par l'apparition d'une nouvelle faction. Lassés de la guerre, et décidés à ne plus subir les exactions des brigands, mais aussi celles de l'Armée des Oubliés et des Croix de Feu, le peuple Bavannois prend les armes. Il n'y a aucune revendication politique derrière ce soulèvement, et aucune revendications économique. Il s'agit, en fait, d'un "Mouvement de paix", qui s'arme et s'équipe dans les villages, ou spontanément, se constituent des milices populaires. Ces dernières ne bougent pas, ne mènent pas d'actes de guérilla, et se contentent de défendre les positions qu'elles peuvent défendre contre toutes les factions, qu'il s'agisse des communistes, de l'Armée des oubliés, des croix de feu, ou d'Anton-Solenberg et des brigades internationales ...

Changement de stratégie communiste. Face à la montée en puissance des milices, l'Etat Major Stakhanoviste a déployé ses troupes dans les principales villes sous son contrôle en très grand nombre. Objectif : assurer une présence visible visant à assurer la sécurité et la protection des civils face à la multiplication des attentats perpétrés à la fois par les Croix de Feu et l'Armée des Oubliés. Cette stratégie semble payer, et la popularité des Communistes monte en flèche face à une série de groupes terroristes considérés comme des assassins et des meurtriers.

Cette montée en puissance des troupes loyalistes est néanmoins contrebalancée dans les campagnes par l'influence croissante des milices populaires qui se structurent désormais largement politiquement. Ces dernières adoptent néanmoins tout aussi rapidement une posture politique de gauche, et à tendance largement Maoiste. Elles sont courtisées à la fois par les troupes de l'Armée des Oubliés et par les autorités communistes. Pour autant, rien n'est encore officialisé dans leur ligne politique et les choses peuvent encore changer.

La tendance Maoiste des Milices Populaires se confirme. Elles prennent le nom "d'Armée Populaire Bavandaroise" (APB), et continuent leurs missions de protection des campagnes. Néanmoins, aussitôt que la tendance maoiste a atteint le pouvoir, plusieurs milices commencent à s’élever contre le positionnement politique du mouvement. Bon nombre d'entre elles revendiquent l'indépendance démocratique de ce dernier, et déjà, les milices semblent devoir s'effondrer.

Simultanément, au Nord, les troupes de l'Armée des Oubliés continuent de se réorganiser et de préparer leurs lignes et leurs installations. Elles établissent un pseudo-Etat "La République Libre Bavandaroise", et s'efforcent de conduire plusieurs offensives, dans les montagnes, contre les troupes communistes. Ces offensives échouent lamentablement et ne contribuent qu'à cristalliser d'avantage le front.

A Norrois Point, les négociation entre Anton-Solenberg et les Communistes ont réussi, et les termes sont relativement simple. L'Armée du Warlord sera en effet autorisée à quitter la planète, à condition qu'elle donne cinq années de service aux Forces Communistes. Ce qu'elle accepte. Cela entraîne alors une scission avec les Brigades Internationales. Profitant du cessez le feu, les 20 000 hommes qui restent de ces dernières quittent Norrois Point et s'installent dans les montagnes autour de la passe d'Alberet, dont elles assurent désormais le contrôle. Elles se rapprochent de plus en plus de certaines factions de l'APB ...

Scission au sein de l'APB. Une part importante de cette dernière, en conflit direct avec les autorités centrales de cette dernière, constituent un îlot de résistance autour de la ville de Nouvelle Arkangelsk, et créent le "Gouvernorat d'Arkangelsk". Elles se raccrochent aux anciennes milices Démocrates et s'en prétendent les héritières. Cela crée immédiatement un violent conflit politique avec les troupes de la République Libre Bavandaroise, et l'une et l'autre seraient en guerre ouverte si les Brigades Internationales ne faisaient pas tampon entre leurs deux territoires. Ailleurs, plusieurs petits chefs de guerre ont également quitté l'APB pour créer leurs propres forces lorsque le Secrétaire Général de l'APB a déclaré s'allier au Gouvernement Stakhanoviste.

Sur toute la planète, les troupes sont désormais épuisée, et le front n'évolue plus. Les différentes factions en guerre continuent de combattre ou de stabiliser certaines zones de pouvoir et d'influence. Mais les combats intenses et violents des premières années du conflit sont désormais lointains.

Pour beaucoup d'experts géopolitiques, le partitionnement, ou la victoire communiste, sont les deux seules alternatives possible à la situation politique actuelle de Bavandar.

A noter que les troupes d'Anton-Solenberg sont toujours présentes sur Bavandar. Leur contrat avec les autorités est effectivement arrivé à terme il y a deux ans, mais au sortir de ce dernier, elles ont considéré que la situation légitimait encore leur présence sur Bavandar, et sont restées. Aujourd'hui, le gouvernement Communiste tolère leur présence, mais cela ne durera pas très longtemps ...