Réunion de Drya (Terminus / FCC / FdC)

Année 4336 - Drya :

Lorsque les représentants de l’AIGCR arrivèrent au niveau de la planète Drya, ce fut par leurs hublot une immense planète d’un bleu saphir qu’ils virent miroiter dans l’espace, et d’un coté de celle-ci, un unique continent, comme posé sur l’eau. A mesure qu’ils se rapprochaient, ils pouvaient distinguer du ciel les premiers champs et habitations pour finir par survoler Asria, la capitale de la planète et de la république d’Orion. La ville, faites en brique rouge pour la plupart, avait de surprenant qu’au moment où ils regardaient, la périphérie de la ville semblait faite de maisons provisoires.

Finalement, les navettes furent guidées par radio jusqu'au spatioport de la ville. Il s’agissait d’un grand espace que l’on avait recouvert de plaque d’une sorte de polymère plastique qui était de toute évidence suffisamment résistant pour ne pas s’offusquer du poids de la navette contrairement à ce qu’on aurait put en penser au premier abord. La tour de communication, un peu plus loin, n’avait en soit rien de particulier. Lorsqu’ils arrivèrent, on les conduisit l’un après l’autre jusqu’au bâtiment administratif qui servait officiellement de ‘palais’ du Shogun, bien qu’on aurait eut du mal à faire la différence avec n’importe quel autre bâtiment de la ville. Dans le même temps, les bagages des invités furent conduits jusqu'à l’hôtel où ils seraient hébergés.

L’intérieur du bâtiment n’avait pas plus de cachet que l’extérieur en réalité, les représentant furent ainsi conduit jusqu'à une petite pièce situé au troisième étage où, de l’autre coté d’une table ronde de bois, les attendait debout la jeune femme qu’ils avaient vu en hologramme quelques mois auparavant. Dans son dos, les fenêtres donnaient sur la ville et laissaient passer les rayons du soleil. Il devait être aux environs de quatorze heures de l’après-midi, heure locale, aux vues de la position du soleil.

[E. Snively] Messieurs, je vous remercie d’avoir répondu à ma demande aussi rapidement. Prenez place je vous prie, ce n’est sans doute pas grand-chose, mais c’est actuellement le mieux que cette modeste colonie peut vous proposer en matière de confort. J’espère que de votre coté vous avez fait bon voyage.

Disant cela, la Shogun joignit les actes à la parole et pris d’elle-même un siège pour s’assoir, invitant tacitement tous les autres membres ici présent à ne pas s’encombrer de trop de formalité et à faire de même. Après tout cela n’avait pas à être une réunion extrêmement pompeuse, surtout vue la simplicité de la situation et de l’ordre du jour. Après tout les faits étaient clairs et dans les faits il n’y aurait pas tant que ça à discuter : elle avait une proposition à leur faire, c’était à eux de voir si ils voulaient l’accepter ou non.

[E. Snively] Bien, maintenant que nous sommes tous installez, je vous propose de faire un bref résumé de la situation. Globalement, la majorité d’entre nous, peuples coloniaux, sommes arrivés dans cette galaxie il y a une trentaine d’année de cela. Par-dessus cela sont arrivés nombre de réfugiés qui se sont installé chez plusieurs autres colonies pour la plupart, mais devant l’ampleur des évènements, et le sommet de Mindoir, vous avez généré un monde « camp » pour les réfugiés où s’entassent ces derniers dans des conditions extrêmement difficile. Arrêtez-moi si je me trompe.
Pour faire simple, notre colonie actuellement peut accueillir un certains nombre de réfugier, aux environs de 150.000 à l’heure actuelle, tout en fournissant le camp en grains pour les plantations et les champs ainsi qu’en habitats temporaires en polymères, ainsi que deux trois autres détails du même acabit. Afin que nous puissions discuter de cela tranquillement, je vous aie prévu une semaine de logement dans la colonie : cela peut être prolongé mais vu la simplicité de la chose je doute que cela ne prenne autant de temps dans la réalité des faits. J’ai cependant choisit une telle durée afin que vous puissiez vérifier de vous-même si notre petite communauté peut se permettre d’accueillir ces hommes et ces femmes à la recherche d’un nouveau foyer dans son sein et de pouvoir répondre à toutes les questions que vous voudriez nous posez.
Notez qu’à la fin de la semaine se déroulera la fête des fondateurs à laquelle vous et tous vos accompagnateurs êtes bien entendu invités…

Après quelques semaines de voyages, la navette arriva première sur les lieux. La petite délégation qui n'avait rien d'impressionnantes, composés de Yao Ming, de son conseiller et d'une petite escorte de quatre hommes, sans compter un représentant d'HKD. Le vice roi fut conduit jusqu'à la salle de réunion, la Shogun les accueillirent à l'entrée et Yao n'hésita pas à lui baiser la main (chinois en manque ><) puis à aller s'asseoir avant d'écouter ce qu'avait à déclarer ses collègues qui visiblement n'était pas accompagner. Une fois que ses deux collègues c'étaient exprimés, il se leva puis parla :

[Y.Ming] Nous ne voyons rien à rajouter au niveau des domaines de nos confrères.
Mis à part que tout crds à l'encontre de l'AIGCR serait le bienvenue étant donné que cela nous aiderait considérablement dans l'accueil de réfugiés. De même, de la production industrielle offerte à Hoersch Kessel Drive lui permettrait de pouvoir finaliser la construction de ses vaisseaux de colonisations pour l'AIGCR.

Après ça il se rassit et attendit la réponse de la shogun.

Chacun des protagonistes invités se présentèrent les uns après les autres, donnant son titre et sa fonction. Ce fut cependant le représentant de la FCC qui fut le plus loquace. Mais au final, rien d’imprévisible ni d’imprévu ne fut déclarer à ce moment précis. Ce fut donc naturellement que, une fois que chacun se fut installé, la Shogun repris calmement la parole.

[E. Snively] Contre-Amiral, ne vous en faites donc pas : je suis parfaitement aux faits de ce qui s’est déroulé pendant le sommet de Mindoir, après tout ce dernier à été enregistré à l’époque et il n’est pas difficile donc de trouver ces enregistrement si on sait à qui s’adresser ou où chercher. Le SCOPE est ainsi une bonne piste si l’on veut commencer par obtenir ce genre de documents. Néanmoins si je vous ait tous fait venir, ce n’est pas parce que j’ai une propositions à soumettre à l’un d’entre vous, mais des propositions à faire à chacun d’entre vous, séparément.

S’adossant au dossier de son fauteuil, elle laissa quelques secondes s’écouler avant de reprendre la parole, laissant chacun prendre conscience de tout ce que cela pouvait impliquer…

[E. Snively] Commençons donc avec vous, Contre-Amiral Kobayashi Maru. Je suis parfaitement au courant que, n’étant qu’une simple observatrice extérieure, ou une collaboratrice dans le meilleur des cas, de l’AIGCR, la République d’Orion ne peut se prévaloir de demander des critères de sélections sur les réfugiés que nous allons accueillir. Mais cela n’est de toute façon ni ce que nous recherchons, ni même dans la façon de penser des habitants de la république. Ici, nous ne faisons pas de tri sur le sexe, l’âge, la religion, la race ou la façon de penser de ceux que l’on accueil, Contre-Amiral. Peut-être est-ce ainsi chez vous, mais ce ne l’est certainement pas ici.
Je précise bien cela car il s’agit en effet d’un détail qu’il faut que vous compreniez : notre société n’est pas composée à 100% d’humains, mais aussi de Sophons, une race extra-terrestre qui se trouvait avant nous sur notre colonie dans la voie lactée. Notre culture et notre façon de penser ont été relativement altéré par la leurs, aussi c’est pour cela qu’actuellement nous ne désirons pas accueillir plus de 150.000 réfugiés aux premiers abords : si nous le faisions, nous ne serions pas capable dans un premier temps de leurs fournir un statut comparable à n’importe quel citoyen de la colonie, et ce sans créer de clivage ou d’iniquité. Il est donc important en premier lieu que, suite à cette première migration de réfugiés, nous adaptons nos installations et nos systèmes d’actions en conséquence de cela.
Ensuite, excusez-moi mais il y a une chose que j’ai eue du mal à comprendre : vous avez dit que tout critère « d’adaptabilité et de performance » ne pourrait être retenue car les membres de l’AICGR avaient la priorité dessus… Êtes-vous en train de me faire comprendre que les colonies membres de l’AIGCR pratiquent une forme d’eugénisme pour la sélection de leurs futurs colons ? Permettez-moi si c’est le cas de vous dire que ce n’est là quelque chose que la République d’Orion n’acceptera pas de faire quant aux colons que vous leurs envoyer : séparer les pères des grands-pères et des fils, des femmes et leurs maris sur des critères purement statistiques ? Je peux comprendre que l’on ne déplace pas une personne qui ne serait pas apte à effectuer le voyage sans mettre sa vie en danger ou qui ne serait pas adapté au climat ou à certains facteurs de sa colonie d’accueil, mais ses performances ? Ne connaissant ni notre culture ni notre manière de pensé, l’affront vous est excusé, néanmoins je vous avouerais que j’aimerais comprendre ce que vous venez de dire. Je vous laisse le temps d’y réfléchir pendant que je fais mes propositions à vos confrères.

Après avoir dit cela, la Shogun se tourna vers le représentant du Terminus, inclinant légèrement la tête, elle s’adressa à lui.

[E. Snively] Colonel Anderson je présume, je m’adresse à vous ensuite, car vous êtes probablement celui à qui ma colonie aura sans doute le plus à apporter à l’heure actuelle. Si en effet nous ne pouvons actuellement pas accueillir nombre de réfugier pour les causes précédemment cités, nous pouvons cependant aider ceux qui se trouvent encore dans vos camps. Comme vous l’aurez sans doute remarqué, même si la ville d’Asria, ainsi que les villages environnants sont fait de briques, de ciments et de bétons, nombre d’habitations sont construites à partir d’un polymère plastique. L’avantage de ce système est qu’il permet une construction de maisons en un temps records : un groupe de quelques personnes peut facilement monter une telle maison en moins d’une journée, et la rendre vivable en à peine une de plus.
De plus, ces dernières années, ayant été au courant des troubles qui se sont emparés de la galaxie, nous avons commencé à stocker des graines pour plusieurs types de plantations dans des caissons réfrigérés. Si une partie servira bien évidement à planter de nouveau champs pour les réfugier qui viendront s’installer ici, le reste pourra sans problème vous êtres envoyer afin d’aider à l’alimentation de ceux qui sont forcé de rester là-bas.
Il nous est également possible, si vous l’acceptez bien évidemment, d’envoyer une équipe d’experts et de spécialiste de manière sécurisée afin d’analyser la xénologie et la xénobotanique des lieux ainsi que sa géologie. Outre l’aspect médicamenteux humain, cela aura aussi une certaine influence sur la qualité des récoltes, mais peut aussi, dans le cas de la géologie, permettre de trouver des habitations « naturelles » en cas d’urgences : après tout, ni vous ni moi ne savons quand une nouvelle vague d’arrivant viendra en New Eden.
En tout, ces aides pourraient s’estimer à une valeur chiffrée de 1.000 de vos crédits. Je vous laisse réfléchir à ma proposition.

C’était maintenant au tour du représentant de la fédération du commerce à qui elle devait s’adresser, dernier de la liste des personnes présentes.

[E. Snively] Noble représentant de la fédération du commerce, tout d’abord je tiens à vous remercier personnellement pour les navettes de transports que vous avez amenez avec vous. Si nos échanges s’effectuent convenablement, ces dernières nous permettront de gagner un temps précieux, et actuellement, ce temps ne se chiffre plus en heure, mais en nombre de vies.
Ensuite, concernant les chantiers de la HKD, nous ne disposons pas nous-mêmes de chantiers spatiaux, sinon nous aurions nous même construit nos propres navettes pour vous acheminer cela en main propre, mais notre industrie sidérurgique et électronique devrait nous permettre de vous fournir en un nombre somme toute conséquent de matière première et de fournitures nécessaires à la constructions de vos vaisseaux spatiaux. (150 PI) Bien entendu, cela dépendant entièrement de si vous acceptez que nous vous les fournissions, chose dont je ne doute pas puisqu’il s’agit là d’un don dans l’intérêt commun et qui n’engage que la République d’Orion.

S’adossant à nouveau à sa chaise, la Shogun attendit désormais les réactions des différents participants.

Ming observa la somptueuse shogun en train de répondre à ses collègues puis vint son tour, excellent, la Fédération obtenait de nouvelles ressources, Ming déclara :

[Y.Ming] C'est un plaisir madame. La Fédération du Commerce possède la plus importante flotte de transport, bien que la sienne soit utilisée uniquement pour le transport de fret en tout genre contrairement à certains.
Nous acceptons ces ressources qui nous aideront considérablement dans la production de vaisseau colonial d'HKD.

Une fois que tout le monde eut répondu, le Shogun se contenta simplement de hocher la tête avant de reprendre calmement la parole. Tout c’était passer mieux que prévu, même si dans les circonstance présente on ne pouvait pas vraiment dire que malgré tout cela se passait « bien » : si cela c’était bien passé, ils n’auraient déjà pas eu besoin de l’aide de la République d’Orion, mais ce nouveau monde était bien dans une étrange passe entre crise et solutions.

[E. Snively] Je vois Contre-Amiral que nous sommes en réalité d’accords sur ce point, et en suis heureuse. Messieurs, je crois donc que tout a été dit, si rien d’autres n’est à ajouter, ces mesures seront prises en place dès que possible et le premier convoi partira en même temps que vous via les vaisseaux que la Fédération du Commerce a eu la bienséance d’amener avec elle. Sur ce, je pense que cette séance est levée.

Décisions:

HJ : Je considère que la partie politique du RP s'arrête là, mais si certains d'entre vous veulent continuer et célébrer la fête de la fondation d'Orion pour le plaisir de RP, j'en serais ravis. ^^