4315 de notre ère, ce qu'il reste de l'humanité tente de se reconstruire après avoir fuit l'invasion Xenos, elle a trouvé refuge dans une nouvelle galaxie après être passée dans un trou noir. La First Fleet, commandée d'un main de fer par le jeune Fritz Hambler, arrive sur place.
Fritz était encore endormi quand son second entra sans frapper dans sa cabine en criant, sans toutefois arriver à formuler un message clair. Le capitaine s'apprêtait à faire rouer l'insolent de coups quand il vit le visage de l'homme. Il était à la fois comblé et inquiet. Fritz le savait très bien, cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : ils étaient arrivés !
Toute leur vie s'était passée à bord de leur vaisseau, en complète autarcie. Ce qu'il se passait dehors les indifférait, les différents clans devaient se battre pour prendre le contrôle total de celui-ci. Vient ensuite le jeune Fritz qui avait donné un objectif aux descendants des baniards : rejoindre le reste de l'humanité. C'était maintenant chose faite... Mais que faire, à présent ? Coloniser un nouveau monde et repartir de zéro ? Rester à bord et vivre en nomade ?
Certains tentèrent de débattre, ils furent corrigés, punis et châtiés. Parmis eux, se trouvaient des alliés et des ennemis de Fritz, le capitaine. Ses proches furent battus, ses ennemis furent exécutés. Le seul maître à bord était Fritz Hambler et toute discussion était vaine : ils étaient nés à bord d'un vaisseau et toute leur vie s'était déroulée à bord, ils n'avaient connu que cela. Vivre sur une planète ? Pourquoi -et surtout- comment faire ? Non, le destin de la First Fleet était différent. A bord d'un vaisseau les FF étaient nés, à bord d'un vaisseau ils vivraient et mourraient, et cela impliquait une vie rude de nomade.
Une fois sa décision imposée, le capitaine se rendit dans la salle de commandement.
"Capitaine sur le pont !", entendit-il.
"Hola, Smith-Sans-Coeur, sale escroc, mets la barre sur la nébuleuse Z3N2, vitesse de croisière, voyons ce que ce nouveau monde a à nous apporter..."
"Cap sur Z3N2, vitesse de croisière", répondit Smith-Sans-Coeur, s'adressant à ses suivants.
Le capitaine prit un verre de lait, seul confort qu'il s'autorisait quotidiennement, et s'enfonça dans son siège.
"Voyons ce que ce nouveau monde a à nous apporter..."