Zeta Inanis - Plan Bleu - Lewis

Début Février 4301

Zêta Inanis B III était un monde battu par les vents solaires et les tempêtes de radiations venus de son étoile. Il ne présentait donc qu'un intérêt limité, bien que sa gravité en surface s'éleva à 0,8G. Cependant, visible depuis son orbite, une grande région à sa surface se composait d'un immense volcan bouclier, à priori éteint, mais qui couvrait la superficie d'un petit continent. La planète comptait 32 régions, et présentait visiblement des ressources faibles à moyennes en termes de Matières premières légères, de Ressources Minières et de Ressources Précieuses. Etant dépourvue de tout champ magnétique, elle était parfaitement impropre à la terraformation ... Et comme elle se trouvait loin de la zone d'habitabilité de son étoile, malgré la présence d'une atmosphère d'azote (98%) et de dioxyde de carbone (2%), elle disposait d'une température de surface estimée à -48°C en moyenne ...

Ceci dit, l'équipage du Capitaine Lewis remarqua bientôt à la surface un petit écho significatif. A priori, un objet métallique se trouvait à la surface ...

Les premiers relevés des scans planétaires de Zêta Inanis B III arrivaient et pour Silvia ils n’étaient pas spécialement intéressants, mais elle s’était attendait à de tels résultats, elle les communiquerait à la flotte quoi qu’il arrive cependant et les personnes concernées détermineront si leur exploitation valait le coup, quoi qu’il en soit, ce n’était pas le problème de Silvia.

On vint cependant lui faire remarquer la présence d’un petit écho significatif à la surface de la planète, vraisemblablement un objet métallique, ce n’était peut-être rien, mais il ne fallait rien laisser au hasard. Elle ordonna donc qu’on enquête sur cet écho et qu’on détermine de quoi il s’agissait, en cas de besoin et si rien d’autre ne donnait plus de résultats, un drone devait être prêt au décollage pour récupéré des données supplémentaires ou au moins des photos de l’objet.

Les scans en orbite ne montrèrent pas grand chose de plus. L'objet était de forme cylindrique, écrasé dans un petit cratère. Il avait un volume d'environ 60 mètres cubes.

Les résultats des scans furent peu concluants en ce qui concernait l’écho, néanmoins cela permet de déterminer qu’il s’agissait d’un objet cylindrique d’environ 60 mètres cubes écrasé dans un cratère. C’était étrange, une capsule qui se serait écrasée là ? Silvia ordonna donc le décollage du drone qui avait été préparé, il permettrait d’obtenir des informations supplémentaires sans avoir à se poser sur la planète.

Le drone décolla donc pour rejoindre la capsule écrasée au milieu de son cratère. Car c'était bien une capsule de sauvetage. Les clichés permettait très nettement de reconnaître un modèle standard de la fédération, complètement carbonisée et à moitié enfoncer dans la poussière sombre qui recouvrait la planète. Les relevés du drone permirent également d'en savoir un peu plus sur la surface de cette planète : il était tout à fait improbable d'envoyer des soldats se promener à la surface en plein jour. En effet, la planète était en ce moment frappée par une tempête de radiations, dont les effets étaient décuplés par la lumière du jour. Ou alors il faudrait se déplacer en courant d'ombre en ombre afin de ne pas finir en steak grillé.

La capsule, du reste, semblait parfaitement inactive et silencieuse. Aucun signe de vie à bord ou à proximité ...

Ce que permit d’apprendre le drone était très intéressant, comme l’avait supposé Silvia, il s’agissait d’une capsule de sauvetage et Fédérale, semblait-il, de surcroît. Cependant les relevés du drone concernant la surface de la planète étaient déjà plus dérangeants, l’exploration de cette planète serait complexe, s’il était nécessaire de la faire. Quoi qu’il en soit, s’il fallait récupéré cette capsule, ce serait nuit. La difficulté résidait dans le fait que l’escadre de disposait pas de navettes de transport, le Carmilla devrait donc directement se poser à la surface de la planète. En attendant que la nuit tombe sur la position de la capsule, Silvia ordonna que d’autres drones soient déployés afin d’étudier la surface de la planète plus en détail, qui sait, peut-être trouverons-ils des éléments qui étaient passés inaperçus lors des scans depuis l’orbite.

Concernant la capsule, à la nuit tombée, le Carmille se posera à distance de sécurité, dans le cas où la capsule serait piégée, une escouade sera envoyée effectuer des analyses préliminaire de la capsule afin de s’assurer qu’elle ne représentait aucun danger, une fois ceci confirmé, elle serait ramenée au Carmilla et placée en quarantaine le temps qu’elle soit décontaminée et que le contenu en soit étudié. Quoi qu’elle contienne, tout devait être fait pour éviter de mettre en danger le Carmilla et le personnel à son bord, bombe, virus, etc., Silvia préférait se méfier, parce qu’il n’y avait aucune garantie que ce ne soit pas un piège laissé par des pirates.

La capsule fut récupérée en quelques jours. Elle ne présentait aucun danger, mais aussi, aucune forme de vie, et était dans un état déplorable. Très endommagée par son crash, il s'agissait visiblement d'une simple capsule de sauvetage provenant d'un cargo Solar Beam. La plupart de ses systèmes et de ses ordinateurs étaient inutilisable, sauf sa boite noire. Il fallut quelques heures à peine pour l'extraire de la carcasse et procéder à son analyse. Elle contenait un enregistrement très court :

Code:

Novembre 4295 : Capsule éjectée. Forme de vie à bord : Aucunes.
Décembre 4295 : Crash enregistré sur Zeta Inanis III B. Activation des protocoles de sauvetage. Formes de vie à bord : Aucunes.
Janvier 4296 : Début de la diffusion de l'enregistrement préprogrammé : Epsilon Inanis A II : S-O-S. S-O-S. S-O-S.

 
 
La station des communications s’alluma sur le Marignan, signalant une communication holographique prioritaire venant du Barentz Sea, cette communication suivait celle que l’Amirale Corde venait tout juste de terminer avec tous les vaisseaux. Communication de l'Amirale
 
[Cpt. Vladimir I.Petrov] Capitaine Lewis, le Barentz Sea se retrouve seul enfin de protéger la flotte, vos ordres précédent sont donc annuler et l’Escadre NOA reçoit l’ordre de revenir vers la flotte enfin de combler l’absence du Rhine, vous recevrez vos mouvements de patrouille une fois arrivé.
 
La communication cessa n’ayant laisser que les traits soucieux du Capitaine Petrov comme souvenir.

Après analyse, la capsule ne représentait aucun danger, mais était parfaitement vide, au vu du modèle, elle devait provenir d’un Solar Beam, malheureusement seul sa boite noire pouvait permettre d’en apprendre plus. Alors que ladite boite noire révélait ses logs et un enregistrement court, l’Amirale Corde contacta l’intégralité de la flotte et demanda à ce que tout le monde puisse l’entendre. Le message de l’Amirale était loin d’être une bonne nouvelle, Silvia serra le poing à l’écoute de celui-ci, des Xénos se trouvaient de ce côté du trou noir. Même après que la communication de l’amirale soit terminée, personne ne bougea ou ne dit mot sur le pont du Marignan, Silvia finit cependant par se ressaisir.

[Cpt. S.Lewis] Vous avez entendu l’Amirale, nous passons en Defcon 5.

Peu de temps après, ce fut au tour du capitaine Petrov de contacter le Marignan pour lui ordonner de venir protéger la flotte. Silvia transmit donc le message au reste de son escadre et retourna sur la position de la flotte. Cependant le capitaine Petrov ayant le commandement de la flotte durant l’absence de l’Amirale, Silvia lui envoya son rapport concernant la capsule de sauvetage et la boite noire, celle-ci c’était écrasé il y a un peu plus de 5 ans, alors Silvia pensait qu’il était probablement trop tard pour ceux ayant envoyé ce message, mais il était peut-être tout de même nécessaire de vérifier, néanmoins, ce ne serait pas à elle et son escadre de s’en charger, la protection de la flotte avant tout.

 
 
Petrov reçu le rapport du Capitaine Lewis, Zêta Inanis B III se révélait être impropre à toute vie, elle pourrait peut-être dévoiler des gisements intéressant pour la flotte, mais ceux-ci concernaient des ressources qui étaient déjà largement exploité. Le découvert de la capsule était intéressant, pas la capsule en elle-même, il était évident que se genre de découverte allait arriver souvent, mais plutôt les donnés contenue dans la boite noire et se que Petrov pourrait considérer comme une anomalie. Écrasé sur la planète voila 5 ans, sans personne à bord, la capsule avait commencé la diffusion d’un sos seulement un an après son écrasement, s’était de toute évidence une commande qui avait été rajouté, d’autant qu’un tout autre système y était affiché, avec une planète bien précise.
 
Fouillant un peu dans les archives de la flotte concernant les explorations, il trouva se qu’il cherchait, le Capitaine Seillière était passé dans Espilon Inanis en Mars 4300, celui avait fait un scan du système, mais ne s’était pas attardé, Espilon Inanis II A, une petite planète glaciale, ou de la vie avait été détecté, la planète pouvait en effet abriter de la vie, mais dans des conditions plutôt difficile.
 
Il y avait possibilité qu’un vaisseau s’y soit écrasé, ou qu’une colonie s’y soit établie, mais dans l’état actuel de la flotte, il ne pouvait pas se permettre d’envoyer spécifiquement une nouvelle flotte en Espilon, l’Escadre du Capitaine Seillière ayant recu l’ordre de s’y rendre, se serait donc à celui-ci de s’en occuper, advenant que sa rencontre en Alpha Inanis se termine bien pour lui…
 
Petrov envoya les donnés au scientifique en charge de se genre de données, il demanda aussi que les relevés effectué par les vaisseaux du Capitaine Seillière en Mars 4300 soit de nouveau vérifié, il était possible que des données sur Espilon Inanis II A es passé inaperçu, il s’assura de tout relié les fichiers à une note et de les transmettre au Capitaine Seillière suivant les résultats en Alpha. Il ne pouvait pas faire bien plus actuellement et envoya la confirmation de la réception du rapport au Capitaine Lewis, accompagné d’un schéma de patrouille au tour de la flotte pour son Escadre.

Malheureusement, les relevés du capitaine Seillière n'était pas plus précis que cela, ce dernier n'avait pas procédé à un scan détaillé de la planète et ne pouvait donc pas fournir plus d'information que cela.